Un biocarburant local et carboneutre à l'usine de bouletage d'ArcelorMittal

Les solutions de nos experts

Le mandat devait prendre en compte la qualité et la constance du procédé de cuisson des boulettes d’oxyde de fer de façon à maintenir le rendement de l’usine, voire de l’accroître. Une telle utilisation de l’huile pyrolytique n’ayant jamais été faite à cette échelle, l’équipe de projet a fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour répondre aux défis.

BBA a réalisé l’étude de faisabilité de ce projet afin d’arrimer la conversion des systèmes au mazout de l’usine à l’huile pyrolytique. La firme de génie-conseil s’est également assuré que les installations d’huile pyrolytique soient sécuritaires et répondent aux normes, exigences et bonnes pratiques en vigueur dans cette industrie, tant en matière de santé et sécurité des travailleurs qu’en matière d’environnement, tout en maintenant la performance de production et de qualité de la boulette de fer. Les experts ont également contribué à :

• Effectuer la revue des propriétés physicochimiques de l’huile pyrolytique et de ses composants, et l’identification des points d’émission de vapeurs inflammables (explosives) et/ou odorantes;
• Établir un sommaire des normes sur les seuils d’exposition, d’explosivité et d’émission à respecter selon les exigences réglementaires applicables au Québec, incluant les exigences du CNPI;
• Analyser les installations et identifier des recommandations selon le niveau de criticité des observations;
• Émettre des recommandations pour l’expansion éventuelle du système.

Le projet a été effectué dans les temps et dans les budgets

A biofuel with its own characteristics

L’huile pyrolytique ne se comporte pas comme les hydrocarbures standards. Les experts de l’équipe de Carburants et Produits Chimiques Avancés de BBA ont colligé les savoir-faire associés à ce biocarburant et acquis de précieuses connaissances afin de mener à bien ce projet.

L’huile pyrolytique utilisée dans le projet est produite par BioÉnergie AE Côte-Nord Canada à partir des résidus forestiers de la scierie Arbec de Port-Cartier qui auraient autrement été brûlés. Ils sont broyés, séchés puis transformés par pyrolyse à très haute température. Le produit est ensuite distillé pour en faire de l’huile pyrolytique, un biocarburant local et carboneutre!