En fin de semaine dans La Presse, Hélène Baril signait un article parlant des défis du secteur industriel quant à la décarbonation. Certes, atteindre la carboneutralité d’ici 2050 ne sera pas facile, mais au sein de notre industrie, des solutions émergent et beaucoup de professionnels font de cet enjeu leur priorité. Nous pouvons dès maintenant poser des actions concrètes et, pourquoi pas, devenir d'importants acteurs de changement.
Par ailleurs, avec le prix grandissant du carbone, de plus en plus de projets de décarbonation deviennent viables. Les entreprises industrielles qui s’y intéressent ont tout à gagner puisque des leviers financiers font leur apparition, facilitant ainsi une transition vers des opérations plus vertes.
L’une des premières étapes pour y parvenir est de quantifier ses émissions de GES en effectuant un bilan carbone. Cet exercice permet notamment d’identifier :
Les opérations qui émettent le plus de GES
Les équipements qui consomment le plus de combustibles fossiles
L’endroit où se dépense le plus d’énergie
Les éléments susceptibles d’influencer le bilan carbone dans les prochaines années
Une fois le bilan effectué, l’approche consiste à planifier stratégiquement sa décarbonation industrielle. Plusieurs trajectoires s’offrent aux entreprises, notamment :
Maximiser l’efficacité énergétique
Intégrer les énergies vertes et renouvelables
Électrifier les opérations
Opter pour des carburants alternatifs à faible émission de GES
Capturer et stocker du carbone
Compenser les émissions de GES restantes
« S’il est impossible de transformer d’un coup son entreprise, il faut absolument se concentrer sur les pôles d’émissions des plus importants, se faire des objectifs atteignables et s’y atteler rapidement », spécifie Dave Olsthoorn, ing, M.Sc.A., ingénieur spécialisé en énergie et qualité de l’air chez BBA.