Sécurité psychologique et sentiment d’appartenance
Les compétences interpersonnelles dans l’industrie étaient un autre point central de l’événement, où l’on a eu des discussions sur la santé mentale et le renforcement du sentiment d’appartenance. Mes collègues, Julia Gartley et Susan Eick, ont dirigé un panel sur la sécurité psychologique au travail. Observer les activités d’affaires et quotidiennes sous l’angle de la santé mentale peut apporter des retombées commerciales directes, et d’autres entreprises pionnières ont partagé les données associées à leurs initiatives en matière de compétences interpersonnelles. Pendant la présentation de Nancy Wilk, nous avons approfondi nos connaissances sur la façon dont les indicateurs ESG et la stratégie de santé globale des travailleur·euse·s (total worker health; TWH) peuvent stimuler les investissements, l’engagement des travailleur·euse·s et la productivité.
Plus précisément, Marsha Nicholas, des Mines Agnico Eagle Limitée, a révélé que selon 70 % des gens, leur gestionnaire a plus d’effet sur leur santé mentale que leur médecin. Il est possible de véritablement améliorer la santé mentale des employé·e·s en formant les gestionnaires à faire preuve de vulnérabilité, dans le cadre de programmes comme des groupes de soutien par les pairs.
Tori D’Avella, de Teck Resources Limited, a pour sa part présenté l’initiative de cette entreprise visant à offrir des espaces physiques sûrs dans leurs sites éloignés, pour favoriser la sécurité psychologique en ménager littéralement un espace pour les personnes qui ont toujours rencontré des obstacles afin qu’elles sentent qu’elles ont leur place dans l’industrie. À QB2, l’entreprise a réservé un espace sûr pour les femmes et les personnes issues de la diversité et, à Red Dog, elle a consacré un espace sûr spécialement aux membres des Premières Nations.