Cette technique permet, par exemple, d’identifier les fuites acoustiques d’une cloison et ainsi de quantifier la contribution relative de fuites individuelles par rapport au bruit global entendu. Il est ainsi possible de déterminer l’impact potentiel maximal d’une correction spécifique. En d’autres termes, il est ainsi possible de déterminer s’il vaut la peine de corriger les défauts d’une structure ou s’il faut penser à d’autres méthodes de réduction pour atteindre l’objectif sonore désirée. Ceci peut sauver des coûts importants d’un processus essai et erreur.
Comprendre le chemin de transmission d’un bruit solidien
La compréhension d’un phénomène vibroacoustique est particulièrement complexe lorsque celui-ci implique une structure ou un bâtiment, car plusieurs chemins de transmission sont alors probables. C’est pourquoi il est recommandé en premier lieu d’isoler l’équipement de la structure lorsque possible. Toutefois, lorsque ceci n’est pas suffisant ou techniquement réalisable, la solution est l’étude des chemins de transmission par l’utilisation de fonctions de réponse en fréquences (FRF).
L’utilisation d’un marteau et d’accéléromètres permet d’étudier la performance d’isolation vibratoire d’une structure pièce par pièce. La mesure de FRFs permet d’observer si la structure amplifie naturellement les vibrations à des fréquences spécifiques (fréquences naturelles). Une procédure séquentielle (pas à pas) en partant de l’équipement bruyant vers la salle réceptrice est indispensable pour isoler le rôle de chacune des composantes dans la transmission des vibrations. L’analyse de la variation du contenu fréquentiel entrant et sortant des composantes dans chemin de transmission permet de déterminer la contribution individuelle des composantes d’une structure et les fréquences naturelles de celles-ci.