Cette courbe montre clairement que la différence entre la hauteur à débit nul (SO) et la hauteur dynamique totale (TDH) au point de fonctionnement n’est que de 2,0 m de colonne de liquide chargé.
Pour charger le siphon, la pompe doit fonctionner à au moins 15 % ou 20 % du débit nominal (voir la discussion dans la première partie de cet article de blogue), auquel cas la hauteur dynamique totale correspondante sera d’environ 35 m. La différence chuterait alors à 1,7 m, ce qui est nettement inférieur à la différence d’élévation DH de 3,0 m obtenue avec l’option de base et ce qui dépasse à peine la valeur DH de 2,0 m de l’autre configuration.
Cela prouve qu’une pompe dimensionnée pour la hauteur statique du système, telle que mesurée entre l’élévation du refoulement de tuyau de descente et le niveau du liquide chargé dans le module de pompage (SH2), ne pourrait pas commencer à pomper si elle était équipée d’un moteur à vitesse fixe ou si sa conception ne comprenait pas une option de moteur à vitesse variable lui permettant de passer outre à la vitesse nominale du moteur.
Il est évident que pour assurer la stabilité du pompage et un fonctionnement sans problème, il faut installer des soupapes casse-vide sur le tuyau du haut. Dans ce cas, la hauteur statique du système est toujours mesurée entre l’axe de la section supérieure du tuyau d’alimentation et le niveau du liquide chargé dans le module de pompage (SH1).
Si la soupape casse-vide est intégrée au concept, en abaissant le tuyau du haut de 1 m (comme dans la deuxième configuration de tuyauterie), on réduirait également la consommation d’énergie de la pompe, ce qui est un avantage supplémentaire de cet acheminement. Les économies d’énergie approximatives dans ce cas ont été estimées comme suit (en supposant la réduction d’une hauteur statique de 1 m et certaines réductions des pertes par frottement).