1. Analyser : quelle est votre empreinte carbone?
Pour élaborer un plan efficace, les sociétés minières doivent d’abord connaître leurs activités de fond en comble. Elles doivent savoir quels sont les procédés de transformation qui génèrent le plus d’émissions de GES, quels sont les équipements qui exigent le plus de combustibles fossiles (diesel, gaz naturel, etc.) et quels sont ceux qui consomment le plus d’énergie.
Il en résultera une liste répertoriant les activités ayant le plus d’impact sur les émissions de niveaux 1 (directes) et 2 (achat ou acquisition d’électricité, de vapeur, de chaleur ou de refroidissement). Anticiper l’évolution de ces activités peut également avoir une incidence considérable sur le travail de planification. Par exemple, les activités sont-elles principalement à ciel ouvert ou souterraines, et cette situation peut-elle changer au fil du temps? À quel point la société juge-t-elle les réserves minérales suffisantes par rapport à la durée de vie de la mine? Des fermetures ou des acquisitions sont-elles à prévoir dans les années à venir?
Comprendre les contraintes du système peut ainsi nous éclairer sur ce qu’il risque d’arriver si rien n’est fait. Le scénario de continuité des affaires, ou celui du statu quo devient alors un point de référence pour toutes les mesures d’atténuation, mais aussi un outil inestimable pour évaluer l’efficacité des initiatives déployées. De nombreux outils graphiques comme le diagramme à bandes ci-dessous peuvent servir à présenter les résultats d’analyse.