Femme ingénieuse – Angela Hsu

Peu d’emploi permettent de faire une aussi grosse différence dans nos sociétés que l’ingénierie. C’est très excitant et valorisant de créer de nouvelles solutions et d’optimiser celles que nous avons déjà afin de participer pleinement à la transition énergétique et à la décarbonation!

Je me considère comme une généraliste. Je dis aux jeunes professionnel·les, que les généralistes occupent un rôle essentiel, car leurs connaissances variées leur permettent d’être polyvalents et de faire le pont entre différents types d’expertises, tout en gardant une vision globale du projet. C’est un rôle qui me convient bien puisque je cherche toujours à en apprendre davantage et que je n’hésite pas à sortir de ma zone de confort.

Le travail d’ingénieur n’est pas genré. C’est la culture et les perceptions associées à l’ingénierie qui doivent évoluer. En tant que femmes, cela ajoute une couche de complexité à notre quotidien. Cette complexité n’est pas propre à l’ingénierie, elle est présente partout pour quiconque n’est pas dans la majorité. C’est bien d’en prendre conscience, d’y faire attention, mais de ne pas non plus se laisser trop affecter par ça – bien sûr, cela demande du temps et de l’expérience.

Quand tu fais partie d’un groupe minoritaire minorité, il y a toujours cette impression qu’un projecteur est sur toi. Longtemps, j’ai fonctionné à 150% pour me prouver. Maintenant, j’essaie d’avoir un meilleur équilibre. En tant que gestionnaire, je ne veux pas que mon équipe se sente sous pression, alors pourquoi n’aurais-je pas la même délicatesse envers moi?

Pour moi, la plus belle chose qu’apporte la diversité, c’est le dialogue. Notre travail, c’est d’innover et de trouver des façons différentes de faire les choses, donc la diversité est au cœur de la progression de notre industrie! Il y a tellement de différents parcours chez BBA, nous devons tirer profit de ces différences d’idées et d’opinions.

Communiquer est l’une des clés du travail d’ingénieur. Cela a été pour mon un apprentissage difficile, car en plus d’être une femme de nature timide, parler haut et fort va à l’encontre de la façon dont j’ai été élevée. Mais il faut s’exprimer encore et encore jusqu’à ce que ça devienne finalement naturel sinon personne ne le fera pour nous. »