Petite fuite, grande conséquence
L’air comprimé se caractérise par deux valeurs principales : la pression (ex :100 psi, ou 690 kPa) et le point de rosée (ex : -40 °C).
Prenons comme exemple l’air comprimé typique qu’on trouve dans la plupart des installations industrielles. Pour être en mesure de produire un pied cube standard par minute (SCFM) d’air, un compresseur consommera de 0,12 à 0,20 kW. Cela peut sembler peu.
Imaginons une fuite de la grosseur d’un grain de riz sur une ligne : celle-ci pourrait consommer jusqu’à 5 SCFM. Si on prend un réseau sous pression constante (24 heures sur 24), cette même fuite engendra une consommation électrique allant jusqu’à 8760 kWh annuellement! Si on ajoute la taxe du traitement d’air (un sécheur peut consommer jusqu’à 15 % de l’air utilisé pour abaisser le point de rosée), on obtient près de 10 000 kWh.
Maintenant, examinons deux scénarios. Prenons une usine reliée à un réseau où le kilowattheure moyen est de 0,05 $ et une autre en milieu nordique qui produit elle-même son électricité à un coût moyen de 0,30 $ du kilowattheure.
Notre toute petite fuite coûtera annuellement 500 $ à la première usine et 3 525$ à la seconde! Les audits réalisés par l’équipe de BBA à l’aide d’un appareil à ultrasons ont permis de déceler des fuites totalisant des centaines de SCFM chez nos clients dans la dernière année seulement. On parle d’une à deux journées de travail ayant mené à plusieurs dizaines de milliers de dollars d’économies!
En plus des dollars économisés, n’oublions pas que chaque kilowattheure non consommé contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) chez nos clients où l’énergie électrique est produite à l’aide de groupes électrogènes. La fuite constatée à la seconde usine pourrait à elle seule éviter près de 2 500 litres de consommations de diésel.