Faible taille de libération
La taille de libération du fer et de la silice détermina la puissance de broyage et le type d’équipement nécessaire pour la manipulation et le séchage des produits de flottation. Ce paramètre aura une incidence directe non seulement sur les dépenses d’investissement et d’exploitation du projet, mais aussi sur sa complexité technique, notamment en fonction de son emplacement, des contraintes de stockage des concentrés et des résidus, ainsi que des infrastructures de transport.
Lorsque la taille moyenne des particules diminue, la fluidité et la perméabilité des solides en vrac ont tendance à se détériorer et leur humidité de saturation augmente. Cela peut poser des problèmes pour la filtration, qui demande alors plus de temps, plus de surface ou plus d’énergie pour atteindre les taux d’humidité visés, en comparaison avec la filtration de matériel plus grossier. La gestion des résidus peut également être problématique, car la construction et le stockage aux barrages reposent parfois sur l’utilisation de matériel grossier ou sur le drainage rapide de certaines zones. De plus, les particules fines produisent souvent des poussières, un autre problème, qui nécessite la mise en place de mesures de dépoussiérage, lesquelles s’ajoutent au bilan financier du projet.
L’accès à l’électricité peut également s’avérer problématique, selon le lieu du projet et la capacité de l’infrastructure électrique locale. Connaître l’énergie électrique maximale disponible peut aider à déterminer si l’énergie sera une contrainte au moment de sélectionner un broyeur pour le procédé ou s’il faudra prévoir un apport d’électricité supplémentaire dans la portée et l’échéancier du projet.