Bien que plusieurs mines de la province fonctionnent désormais à l’énergie renouvelable, la plus importante partie de leurs émissions de GES provient du transport. Électrifier ces opérations peut donc permettre de :
- Lutter contre les changements climatiques et atteindre les cibles de réduction de GES
- Améliorer la santé et la sécurité des travailleurs avec un air plus propre et une réduction des bruits et vibrations
- Diminuer ses coûts opérationnels sur le long terme
- Réduire sa dépendance aux combustibles fossiles
- Prévoir de manière plus précise ses rendements ; électrification et numérisation allant de pair
- Bonifier son rapport ESG et soutenir son acceptabilité sociale
« Pour autant, cette transition n’est ni rapide ni simple, explique Amanda Fitch, directrice régionale, mines et métaux. En effet, l’électrification des transports demande une importante planification. Cela implique, par exemple, d’adapter ses aménagements, d’accompagner ses employé.e.s dans l’adoption de nouvelles méthodes de travail et d’investir un coût initial élevé. »
Pour prendre une décision éclairée, il est donc essentiel de faire un bilan détaillé à l’aide de la planification minière. Il est nécessaire d’analyser, entre autres :
1. La durée restante d’exploitation de la mine
2. La disponibilité et l’emplacement des ressources à extraire
3. Les possibilités d’aménagement du site minier
4. L’impact de l’électrification sur les activités minières
5. Les avantages fiscaux et incitatifs gouvernementaux
« Et si l’électrification des transports n’est pas une solution envisageable, il existe des alternatives à considérer. Pensons au transport par convoyeur ou par train, à l’utilisation de carburants alternatifs, ou même à l’optimisation des itinéraires pour réduire la distance parcourue par les véhicules. Par ailleurs, de nombreuses technologies prometteuses sont en développement et devraient éventuellement permettre à un plus grand nombre de mines d’électrifier leurs transports, » conclut Amanda Fitch.