C’est également le moment pour prendre acte des impacts qu’ont eu certains projets sur les communautés autochtones et leurs territoires ancestraux, et de s’assurer de mettre en place des processus qui tiennent compte de leurs voix et de leurs savoir-faire.
« Obtenir l’acceptabilité sociale d’une communauté en amont d’un projet est aujourd’hui essentiel et permet de favoriser un développement harmonieux et durable, explique Mario Cantin, Directeur Environnement, Est du Canada. L’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) en tant que cadre de réconciliation a constitué une étape importante en ce sens. »
La DNUDPA implique les actions suivantes :
- S’engager dans des consultations significatives.
- Obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones.
- Assurer un accès équitable aux possibilités qu’offrent les projets.
- Garantir des avantages durables à long terme pour les communautés.
« Les peuples autochtones possèdent une autonomie gouvernementale avec leurs propres lois, politiques et intérêts, rappelle Jean-Francois Bourque, chef de service en environnement pour l’est du Canada. Il est crucial de les considérer avec le sérieux et le respect que cela implique. C’est évidemment dans l’intérêt du projet, mais c’est aussi une façon très concrète de s’engager sur la voie de la réconciliation. »
Les Premières nations, Inuit et Métis ont un savoir millénaire du territoire sur lequel nous évoluons. Ils en connaissent le fin détail et en sont les gardiens depuis des générations. Le développement des ressources naturelles passe sans équivoque par des partenariats où leurs voix sont entendues, valorisées et mises à contribution.
Joyeuses célébrations!